Je ne garde pas un très bon souvenir de ce voyage. Quelques contraintes sont venues entacher la rencontre avec le sphinx. A Charles De Gaulle la porte d'embarquement prévue a été modifiée, il a donc fallu que je traverse tout l'aéroport, passer rapidement les contrôles pour enfin embarquer. Heureusement, de charmantes hôtesses sont là pour nous aider. Arrivé au Caire, au poste de contrôle, le douanier pas aussi charmant que nos hôtesses ne voulait pas me laisser entrer sur le territoire Egyptien. Ne parlant pas leur langue ni l'anglais, je ne pouvais m'expliquer. Mon passeport étant en règle. Je suis surpris d'apercevoir un énergumène faire de grands gestes dans ma direction je me dirige vers lui et il m'explique avec beaucoup de gestes que je dois acheter un timbre, genre visa, de retour au contrôle c'est bon je peux enfin passer.
En route pour l'hôtel, changement de tenue et nous voilà vers la vallée des rois en taxi ...taxi hum... qui sentait bon l'essence, un fil de fer actionnait l'accélérateur et je ne vous parle pas du code la route. Je pensais que le site se trouvait en plein désert, il se trouve juste à la périphérie du Caire. Après une rencontre avec le sphinx, il est vrai qu'il a le nez cassé, est-ce par Obélix ? Impressionnant le gigantisme de ces monuments, ainsi que le nombre de pierres qu'ils ont réussi à mettre les unes sur les autres pour arriver à cette hauteur.
De retour vers le Caire dans les mêmes conditions de taxi. Nous longeons le cimetière où sœur Emmanuelle exerçait son sacerdoce auprès des pauvres "les chiffonniers". Après une pause thé bien sucré à la terrasse d'un café, un petit tour dans le souk pour trouver des chèches, nous revoilà à l'hôtel.
Ma fille de part son travail doit s'absenter, ne parlant pas anglais elle s'est occupée d'organiser ma soirée faire venir mon repas à la chambre. Les consignes une fois terminées, tu places le plateau près de la porte, le service fera le nécessaire. Obéissant et trouvant que l'endroit pour le déposer n'étant pas très idéal, je traverse le couloir afin de le poser de l'autre côté lorsque j'entends un "clac" me voilà prisonnier dans le couloir et bien sûr je suis en petite tenue, descendre à la réception, sous le regard amusé des autres clients, pour essayer de leur faire comprendre de bien vouloir me sauver.
Après d'autres escursions plus tard, nous devons reprendre le chemin du retour qui se déroula sans aucune aventure.
Si je devais revenir en Egypte je pense que j'opterais pour la croisière sur le Nil.